* Sifflote *
(J'ai repris celui de ma guilde hein ^^)
C'est dans une matinée ensoleillée où ma mère me donna naissance.
Le vent soufflait lentement, il se faufilait entre les épis de blé, puis venait caresser doucement la main de ma maman.
Papa n'était pas là. Il n'était jamais là. L'unique objet que je pouvais conserver de lui était l'anneau qu'il avait offert à maman le jour où il l'épousa.
Elle reçut ma naissance comme un souvenir de l'homme qu'elle avait aimé...
Elle me raconta qu'une petite feuille de vigne, poussée par le vent, s'était posée sur mon front, c'est pourquoi elle m'avait nommée -BrinDenature-
Je gardais cette feuille que j'avais pris soin d'ambrée pour ne pas qu'elle s'abîme.
Puis je la gardai avec moi, comme si elle descellait le " mystère de ma naissance ".
Maman me faisait courir dans les champs, près de la maison avec notre petite élevage de bouftou.
Elle était trop souvent occupée. Les rares moments qu'elle m'accordait se limitait à la berceuse qu'elle me chantait.
Je sais qu'au fond, elle aurait aimé être là pour moi. Mais " remplacer " papa lui prenait tout son temps libre.
Elle était forte. Une femme admirable, une dont on ne peut qu'admirer de loin la beauté qu'on envie. Le courage.
Cependant, lorsqu'elle avait le temps de partager une relation normale avec moi, elle était toujours dérangée. Par quoi ? Enfin... Par qui ?
Cela reste une question sans réponse.
J'appris donc à m'amuser seule.
Je montais sur leur dos, d'où je tombais très souvent d'ailleurs * sourire *
Un jour, à mon plus grand regret, ma feuille de vigne glissa de ma poche et un de nos bouftous la piétina. Elle se brisa en morceau.
Partagée entre la tristesse, la colère et le sentiment de ne savoir quoi faire, je rentrai voir maman.
Mais comme à son habitude, elle était toujours trop occupée.
Alors le sentiment d'abandon commença à grandir au fond de moi.
Je ressortis pour ramasser les morceaux tranchant d'ambre que je rangeai dans une petite sacoche.
Je l'apercevais partir quelques matin, avec ce sentiment grandissant.
Elle me disait qu'elle allait faire les courses puis, me laissait quelques heures.
C’est vrai, je n’avais pas à me plaindre. Je vivais paisiblement. Paisiblement, mais seule.
Un jour, me baladant dans les champs magnifiques d’amakna, je faisais un bouquet de fleur.
Quand malencontreusement, je posai la main sur une rose démoniaque. Celle ci m’attaqua.
C’est d’ailleurs ainsi que j’ai découvert que j’avais des sorts…
Cette rose faillit me trancher avec ses pétales tournoyants, et je ne sais par quel miracle, un nuage se posa au dessus de lui, puis le « foudroya ».
Cette attaque nuageuse me permit de m’en sortir.
Alors, apprentie que j’étais, je me mis en quête de maîtriser ces dons qui m’avaient été offert par la nature.
C'est un jour, m’entraînant pendant que ma mère s’occupait de la maison, que je cueillis une fleur dite Immortelle…
Elle m’attrayait et comme d’une subtile envie, se livra entre mes mains.
Son goût d’une douceur incomparable me fit espérer qu’un jour je trouverais ce que j’appellerais « Une seconde famille »
et peut-être même me créer un père dont mon seul lien était cet anneau que je portais autours du cou.
Etait-il préférable que je puisse l'imaginer ?
Qu'il me plaise comme on aimerait avoir un père parfait ?
Cette fleur s'était bien retrouvée sur mon chemin, un hasard qui ne put empêcher d'éveiller chez moi, la confiance qu'on pouvait accorder au destin.
Celui qui aime. Celui qui construit.
[J'vous mets que la première partie parce que dans les autres, la guilde l'Immortelle marque encore plus mon histoire...]